Un p’tit trou, des p’tits trous, toujours des p’tits trous …
Cédric | 29 avril 2009Après avoir validés l’enveloppe avec le permis de construire, nous revenons à des considérations plus techniques pour bâtir notre maison passive.
Car, si le permis et les plans définissent ce qui est visible, rien spécifie la base de la maison, ses fondations.
Le principe constructif retenu étant celui de la maison bois (plus de détails dans de prochains articles), nous pouvons à priori nous appuyer sur tous les types de fondations possibles.
Il est alors intéressant de constater que le choix de la fondation se fait souvent par défaut avec un radier et une semelle béton. On considère que cette technique a fait ses preuves et ne poseras à priori pas de problèmes. Jusqu’à ce que …
En effet, poser une construction sans savoir sur quoi on le fait s’apparente à jeter du sable en l’air en espérant qu’il retombe en mur ….
Ceci n’est bien évidemment pas une critique du radier béton, mais de l’apparente facilité avec laquelle il est mis en œuvre sans aucune analyse préalable.
La solution existe pourtant pour éviter une cassure due aux mouvements du sol, c’est l’étude géotechnique dudit sol.
A l’aide d’une “petite” machine comme celle-ci, l’expert en étude de sol sonde, pressurise, électrifie, envoie des échos radars et/ou sonars pour définir la teneur du sol, sa résistance mécanique, sa stabilité, les points d’appuis, … soit autant d’informations utiles, voire nécessaires pour construire sereinement.
Aucunement obligatoire en France à ce jour pour une maison particulière, cette étude est cependant nécessaire pour tous les autres projets, qu’ils soient d’habitat collectif ou de lotissement, de bâtiment public ou d’entreprise, de travaux d’infrastructure, etc …
Donc, pour nous et notre future maison, le choix est fait, il y aura une étude de sol et ce sera à Fondasol de nous assister dans cette étape. A eux donc de nous dire maintenant si le type de fondations imaginé peut s’appliquer …et être économiquement intéressant.
Nous n’avons plus qu’a espérer que la roche soit à proximité. Résultat dans 2-3 semaines sur ce sujet.
En attendant, nous avons avancés sur l’aspect passif avec une pré-étude PHPP qui, bien que déjà améliorée par certains choix, n’était déjà pas trop dans les choux avec 22 KWh/m2. C’est bien, mais pas assez … nous continuons notre descente sous les 15 KWh/m2.
les choses se précisent! BIEN! reste une info à préciser. radier et semelles sont deux techniques différentes qui répondent à des problèmes différents. la solutions la plus mise en place, en maison individuelle, est celle des semelles filantes. dans bien des cas, cette solution est satisfaisante même si une pré-analyse du site est fondamentale (enquête de “voisinage, maçon, terrassier, lotisseur, les “locaux”, etc…). Une étude géo-technique est indispensable dans les cas où le doute rend insomniaque….terrain boueux par tps sec, végétation des milieux humides, connaissance de zone remblayée, immeuble, locaux industriels,etc… (poids du batiment plus important qu’une simple maison individuelle) dans tous les cas, le poids de la maison faisant, il n’est pas anormal qu’elle “bouge”. ceci n’est pas forcément du terrain (bien vérifier la mise hors gel de la maison….)…
reste que faire réaliser une étude géo technique est une bonne idée en soi et peut influencer le type de fondations à retenir.
dans l’absolu, pour le protéger du sol, rien ne vaut un vide sanitaire! mais on ne parle pas budget, hein?
mister maçonnerie
Merci pour ces précisions Mister “Béton” Mat …
Effectivement, radier et semelles filantes, comme vide sanitaire sont de bonnes solutions. Le côté plus gênant que je critique est l’utilisation “par défaut” d’une technique …
L’enquête de “voisinage” dont tu parles est probablement effectuée par quelques entreprises sérieuses, mais pas forcément en coordination avec le projet.
Le coût d’une étude géotechnique n’est pas négligeable mais il peut permettre une meilleure adaptation des fondations … et c’est pourquoi nous la faisons faire …
A suivre dans un prochain post.